Conférence historique - Histoires d’hospices

Histoires d’hospices : du mal-vieillir au bien-vieillir

Dans le Québec du 20e siècle, hospices, foyers et résidences se multiplient et se transforment tout à la fois. Accueillant jusque-là un petit nombre de "vieillards" pauvres, ils attirent peu à peu un nombre croissant de femmes et d’hommes âgés mieux nantis. Si beaucoup proposent toujours de simples lits dans de grands dortoirs, plusieurs offrent désormais chambres ou suites individuelles avec soins médicaux, entretien, loisirs et cadre agréable. Les représentations des établissements de la vieillesse se modifient elles aussi. À l’image d’hospice-mouroirs où l’on vieillit nécessairement mal se superpose maintenant celle de « manoirs de l’âge d’or » où il est possible de bien vieillir. Or, cette évolution récente s’appuie sur une pratique très ancienne, qui remonte au 17e siècle. Depuis la Nouvelle-France en effet, des « Dames pensionnaires » âgées échangent de meilleures conditions de vie à l’hospice contre une terre, un don ou un peu de travail chez les Augustines de Québec ou les Sœurs Grises de Montréal.

Aline Charles est spécialiste d'histoire sociale et du genre pour le Québec et le Canada du 20e siècle. Elle examine comment le genre et l’âge structurent la vie en société, les politiques gouvernementales et les citoyennetés qui s’y rattachent, le système hospitalier et hospicial ainsi que les diverses facettes du travail (rémunéré, bénévole, religieux, etc.). Adoptant une approche transnationale, elle observe aussi comment normes, idées ou personnes circulent par-delà les frontières québécoises, canadiennes ou nord-américaines. Elle s'intéresse donc, notamment, à la circulation des religieuses québécoises dans de vastes espaces englobant les Amériques et l’Europe, l’Asie et l’Afrique, à la généralisation de l'institutionnalisation des femmes âgées au Québec comme ailleurs, à la diffusion des normes d’âge qui encadrent l’emploi des jeunes et des adultes plus ou moins âgés.

Référence : Aile de l'Immaculée-Conception de l'Hôpital général de Québec, 1913 [HG-A-26.23.11.1.38, Fonds Monastère des Augustines de l'Hôpital Général de Québec]

Notes importantes

Ancré dans les valeurs d’équité et d’accessibilité, Le Monastère vous invite à choisir le tarif adapté à votre situation :

• Tarif engagé (tarif dont le surplus permet l’accessibilité à tous) : 20,00 $
• Tarif régulier (prix coûtant pour Le Monastère) : 16,00 $
• Tarif parrainé (tarif soutenu par les participants engagés) : 12,00 $

Le prix de la conférence inclut un accès au Musée du Monastère des Augustines pour la journée du 30 octobre 2024. Le Musée vous sera exceptionnellement accessible de 9h à 20h pour vous permettre de découvrir ses nombreux artéfacts qui alimenteront assurément vos réflexions pendant la conférence.

Il est possible de manger au Vivoir, le restaurant du Monastère, avant la conférence. Pour ce faire, procurez-vous le billet « Repas au Vivoir. » Ce billet n'inclut pas la conférence; pour assister à celle-ci, il vous faut également faire l'achat du billet « Conférence d'Aline Charles. » Les billets de repas sont disponibles jusqu'au 28 octobre à 17h.

Pour toute autre information, contactez-nous au 418 694-1639 ou écrivez-nous à l'adresse suivante : [email protected].

Politique de remboursement

Les billets sont non remboursables et non échangeables.

Si Le Monastère se voit dans l’obligation d’annuler l’événement, le client sera avisé par courriel ou par téléphone et le coût total du billet sera remboursé. En cas de tempête de neige, la conférence a lieu tant que le Réseau de transport de la Capitale (RTC) est en fonction.

Host or Publisher Le Monastère des Augustines