DINNER IN AMERICA d'Adam Rehmeier
Schedule
Thu Dec 05 2024 at 09:00 pm
UTC-05:00Location
Cinéma du Parc | Montreal, QC
📆 Jeudi 5 décembre à 21h00.
📍 Cinéma du Parc.
💬 Version originale anglaise.
🎟 Billets : https://rebrand.ly/fcef74
Info: https://rebrand.ly/eb0fb0
DINNER IN AMERICA
Présenté en collaborationavec le Festival international de films Fantasia.
Patty (Emily Skeggs, THE MISEDUCATION OF CAMERON POST) est mal à l'aise en société. Dans une animalerie, elle occupe un emploi qu'elle déteste. La vie à la maison est inconfortable, c'est le moins qu'on puisse dire. Les gens se moquent d'elle régulièrement. Elle croise un jour un punk rocker dénommé Simon (Kyle Gallner, AMERICAN SNIPER), et cette rencontre changera sa vie. Pas que ce soit le coup de foudre, non. Simon est dédaigneux, agressif, et juste un tantinet pyromane sur les bords. Mais qu'à cela ne tienne : les énergies combinées de ces deux parias déclencheront une sorte d'odyssée de la révolte qui les mènera à travers les banlieues dilapidées du Midwest américain. Dans un univers situé à mi-chemin entre WELCOME TO THE DOLLHOUSE et REPO MAN, ce film est un hymne punk follement échevelé ainsi qu'une comédie anti-romantique qui se révèle, en fin de compte, d'un authentique romantisme. C'est la découverte de soi par l'intermédiaire de la colère, de la créativité et de la musique.
Le scénariste et réalisateur Adam Rehmeier, à qui nous devons déjà JONAS et THE BUNNY GAME, a créé ici quelque chose de très spécial, inspiré par son amour de la scène punk du début des années 1990, et par ses centaines d'heures passées à jouer de la musique dans des sous-sols mal aérés à Lincoln, au Nebraska. Ses personnages mésadaptés, qui pourraient sembler caricaturaux de prime abord, sont néanmoins construits sur les solides fondations de la solitude intérieure. Emily Skeggs et Kyle Gallner leur insufflent une vie retentissante, et la connivence absolue entre les deux acteurs est tout simplement fascinante. Impossible de faire mieux. En outre, il ne s'agit pas non plus d'une histoire de prince charmant, car, avant d'atteindre la liberté, la trajectoire de Patty devra passer par les affres de la créativité et du conflit. C'est un récit attachant, amusant, et magnifique, même dans ses moments les plus crasses. La direction photo éclatante de Jean-Philippe Bernier (TURBO KID) et le montage énergique de Rehmeier contribuent eux aussi à propulser le tout dans la stratosphère. En dépit de son côté abrasif, de ses gags parfois écœurants, et malgré qu'il fracasse à coups de marteau l'image bon enfant des banlieues, DINNER IN AMERICA regorge d'affection sincère, ce qui est tout à fait inattendu. Un film douloureusement hilarant et fantastiquement punk! – Traduction : David Pellerin
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Cinéma du Parc and Fantasia present Adam Rehmeier's DINNER IN AMERICA!
📆 Thursday, December 5 at 9pm.
📍 Cinéma du Parc.
💬 Original English version.
🎟 Tickets: https://rebrand.ly/fcef74
Info: https://rebrand.ly/eb0fb0
Socially awkward Patty (Emily Skeggs, THE MISEDUCATION OF CAMERON POST) gets bullied on the regular, works a pet-store job that she hates, and has what could generously be described as an uncomfortable home life. A chance encounter with on-the-lam punk rocker Simon (Kyle Gallner, AMERICAN SNIPER) changes her world. Not because he sweeps her off her feet. He’s dismissive, aggro, and has a penchant for randomly setting fires. Just the same, their combined energies unlock a powder keg of inner revolutions as they embark on an insane journey through the sinking suburbs of the American Midwest. A pukingly riotous anti-romantic comedy – that just happens to be genuinely romantic – about self-discovery through anger, creativity and music, existing in a universe between WELCOME TO THE DOLLHOUSE and REPO MAN.
Writer/director Adam Rehmeier (JONAS, THE BUNNY GAME) has made something so special, inspired by his love for the early-’90s punk scene of Lincoln, Nebraska, with heaps of formative time spent four-tracking in lockouts. His misfit characters, initially cartoonish, are built on foundations of interior loneliness and brought thundering to life by Skeggs and Gallner, both of whom couldn’t be better, building to a chemistry that’s just unreal. This isn’t some kind of white-knight romantic fantasy either. Patty’s road to empowerment comes from within and is sparked through creativity and conflict. It’s beautiful, funny and unabashedly charming, even at crassest, with Rehmeier’s high-energy editing and vivid scope cinematography from Jean-Philippe Bernier (TURBO KID) further blasting the film through the ceiling. With all its abrasiveness and gross-out laughs, DINNER IN AMERICA oozes affection in the most unexpected and sincere ways, while smashing a hammer through the mirrors of suburbia’s less than pleasant underbelly. It’s painfully hilarious, and punk-as-fuck fantastic. – Mitch Davis